Les différences entre le burnout, la dépression et le deuil ... et comment en sortir !

Sandrine Dupuis
il y a 1 an | 6 min de lecture
Les différences entre le burnout, la dépression et le deuil ... et comment en sortir !

Burnout, dépression et deuil sont le résultat d'émotions douloureuses et déstabilisantes. Ces états ont ce point commun d'une grande souffrance psychique et diffèrent sur d'autres plans.

Burnout

Le burnout est lié à une cause précise, un surinvestissement dans un domaine qui conduit à l’épuisement mental. Vous avez probablement entendu parler de burnout professionnel. Le profil de cette personne est de type perfectionniste. Quelqu’un qui aime avoir le contrôle sur les choses, qui vérifie que tout soit parfait, qui délègue le moins possible pour maintenir ce contrôle et cette perfection.

La personne est généralement investie dans plusieurs projets, c’est-à-dire un travail, parfois, un second emploi, une vie de famille, une participation active dans des associations, etc… bref, elle n’a pas de temps pour souffler, pour calmer son mental qui est constamment en suractivité et elle se sent mal dans sa peau.

Le burnout survient d’un coup, la personne se lève un matin et retombe assise sur son lit pour fondre en larmes ou bien c’est en rentrant, au moment de franchir la porte du garage. La personne reste dans sa voiture, incapable d’en sortir.

Dans un premier temps, elle se reposera beaucoup et ensuite, dans un premier temps, reprendra quelques activités ludiques.

Dépression

La dépression faite suite à une accumulation de faits qui perturbe une personne déjà fragilisée par des problèmes non résolus ou à la suite d’un choc soudain qui provoque un effondrement total des bases sur lesquelles elle avait construit sa vie.

Plus rien n’a de sens et la personne n’éprouve plus de désir pour quoi que ce soit. Se lever, pourquoi faire ? Se laver, pourquoi faire ? Même une activité de détente ne l’intéresse pas… 

Elle envisage la mort comme une solution et dans les cas les plus graves, elle tente de se suicider et parfois, y parvient. Elle est désespérée. Ce n’est pas qu’elle a envie de mourir mais c’est qu’elle ne sait plus comment vivre. Elle ne voit aucune solution.

Deuil

Le deuil quant à lui inflige une douleur psychique de plus ou moins grande ampleur selon la puissance du lien qui reliait une personne à une autre. Plus sa propre vie tournait autour de l’autre et plus il est pénible de se sentir privé de la présence de l’autre.

La différence avec la dépression est que lorsqu’il s’agit d’évoquer le défunt, un sourire est encore possible. Un éclat dans les yeux est perçu lorsque le prénom du défunt est prononcé. C’est bon de parler de lui ou d’elle.

La vie est certes vue comme difficile. La joie a momentanément disparu et on se demande si on parviendra à s’en relever.

Toutes ses terribles souffrances ont plusieurs points communs, celui du désespoir, de la souffrance mentale, de l’impression que plus rien ne sera comme avant, le sentiment d’abandon, de peur et de doute.

Les repères habituels de la vie ne sont plus. Ce que l’on pensait être, ce que l’on pensait posséder, les opinons que l’on défendait, les valeurs que l’on pensait être les siennes, tout s’évanouit et c’est le néant. Une profonde solitude envahit le cœur de celui qui souffre.

Sortir de la souffrance

En fait, ce que peu de personnes savent est que ces périodes douloureuses sont exactement ce dont nous avons besoin à ce moment là pour enfin changer ce qui doit l’être. La souffrance est telle qu'elle nous pousse à chercher une issue. Un changement de cap que nous n'aurions sans doute pas imaginé sans cela.

Au quotidien, tant que tout va plus ou moins bien, les gens continuent à vivre comme ils l’ont toujours fait. En cas de terrible souffrance, les compteurs sont remis à zéro. La vie n’est plus ce qu’elle était et l’on prend conscience qu’elle ne sera plus comme avant.

Peut être que c’est votre cas ou celui d’une personne proche de vous. Deux possibilités s’offrent à la personne concernée. Soit elle sombre et descend plus bas que bas vers la maladie et même parfois la mort physique. Soit, elle accepte une autre forme de mort, celle de la partie de soi, localisée dans le mental et qui est la cause de nos souffrances. Je parle du mental égoïque.

Les 3 façons que nous avons de maintenir et de nourrir la souffrance en nous sont les suivantes :

Quand je souffre, c’est parce que moi, je…

Je pleure MA séparation, MON défunt, MES problèmes…

Quand on y réfléchit un peu, d’autres personnes perdent un proche et cela ne nous affecte pas. D’autres vivent de gros problèmes et nous n’en souffrons pas. Nous souffrons de ce que nous nommons MOI, MIEN.

La seconde raison est une orientation dans le temps passé ou futur. Nous regrettons ce qui n’est plus et nous appréhendons ce qui sera. Or, si vous vous arrêtez un instant, là, juste maintenant, sans penser, vous constatez que vous allez bien. C’est uniquement quand les pensées reprennent leur flot continu que vous êtes à nouveau affligé.

La solution pour sortir de nos malheurs est de cessez de croire que nos malheurs sont ce que nous sommes. Tout passe et rien ne dure. La journée d’hier ne reviendra jamais. Nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, pas uniquement ce que les autres voient de nous. Nous sommes ce qui ne change jamais à l’intérieur de nous, l’état de présence.

Quand vous restez un moment silencieux, que vous vous concentrez sur votre respiration, vous ressentez cet état de présence. C’est ce que vous êtes au plus profond de vous. Quand vous ressentez la présence, vous ne vous sentez plus seul ni triste ni déprimé. L’état de présence conduit à la sérénité, au calme du soi.

Pour en savoir plus, visitez mon site Internet et visionnez le webinaire gratuit. J'y proppose deux formations, l'une en 6 semaines pour vivre ou accompagner le deuil et l'autre en 12 semaines pour apaiser le mental, les émotions et vivre en toute sérénité.

Le calme du soi
#user_avatar#
#comment_user_firstname#
#commented_time#
#commented_content#
#user_avatar#
#comment_user_firstname#
#commented_time#
#commented_content#