Vivre libre
Après un bouleversement
Quelque chose qui remet tout en question s’est produit dans votre vie. Cela vous a chamboulé et vous avez besoin de comprendre, de trouver du sens. Alors vous commencez à chercher des réponses.
Vous cherchez et vous essayez différentes voies : des voies religieuses, psychologiques, philosophiques, spirituelles ou d'introspections personnelles. Il est vraisemblable que plusieurs chemins aboutissent au même endroit.
Le désir de changer
C’est d'un désir immense de changement que surgit le pouvoir de changer quelque chose. Sans un désir profond, rien ne se passe. Le désir est le premier pas vers le passage à l'action. Le chemin idéal est celui qui vous convient. Quel que soit ce qui vous touche et vous permet de vous tourner vers votre centre intérieur est parfait.
Notre mental est utile pour la réalisation de certaines choses mais bien souvent,il est une barrière à la paix intérieure. Quand nous sommes assaillis par une multitude de pensées, il émet continuellement des jugements à tous propos.
C’est le mental qui produit la peur, la colère et les frustrations. Il en découle un sentiment d'insécurité.
C'est fatiguant de focaliser autant d'énergie et d'attention pour avoir l'impression d'exister, l'impression d'être quelqu'un. Ce sentiment de toujours courir après quelque chose, et une fois qu'on l'a, de courir pour autre chose parce que les besoins se multiplient, parce que nous ne sommes jamais satisfaits de ce que nous avons ou de ce que nous semblons être.
Notre corps est un véhicule d'apprentissage
Notre corps est un merveilleux outil pour ressentir les émotions et pour communiquer avec nos semblables. A ce titre, il est bon d'en prendre soin mais il n'est nul besoin de le vénérer.
Lorsque vous tournez votre attention vers l'intérieur, vous prenez conscience de la présence qui est en vous. Une présence qui n'a rien de commun avec votre image ou ce que pensent les autres à votre sujet.
Soyez attentif à la présence que vous ressentez, observez depuis cette présence en tant que présence et non en tant qu'un individu séparé des autres.
Si je retire l'étiquette de votre âge, de votre métier, de votre sexe ou de votre loisir favori, êtes-vous moins présent pour autant. Non bien sûr !
Quand vous vous libérez de l'identification au corps, vous vous libérez d'obligations liées à des croyances et vous découvrez que vous êtes la conscience où tout se vit. Les pensées vous traversent mais vous n'êtes pas vos pensées.
Vous n'êtes pas dans le monde mais c'est le monde qui se joue à travers vous. Le seul véritable besoin de changement se situe au niveau de la perception de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas. La bonne nouvelle est que cela s'apprend.
Abandonner les croyances limitantes
Lorsque vous vous libérez de vos croyances limitantes, vous n'avez même pas besoin d'être spirituel, ce qui, en soi, est aussi une forme d'attachement identitaire.
En cessant de croire et en fixant votre attention sur l'état de présence, vous découvrez ce qu'est la liberté, cet état d'ETRE sans attente.
Vivre sans attente procure un sentiment de paix. En approfondissant l'état de paix, c'est l'amour et la joie sans raison qui devienne un état permanent. Dans cet état, vous pouvez enfin découvrir ce qu'est la réelle liberté.
Permettez-moi de vous partager un extrait du livre « Espoir » d’Aurore Rogiers
« Allez vers l'amour, c'est oser agir pour ses rêves. Aller vers l'amour, c'est oser découvrir qui vous êtes vraiment. Aller vers l'amour c'est donner au monde la meilleure version de vous-même. Aller vers l'amour, c'est partir à l'aventure et découvrir de nouvelles façons d'être et de vivre. Aller vers l'amour, c'est suivre le battement de votre cœur, de vos envies, de votre joie. Aller vers l'amour, c'est oser suivre votre instinct et prendre des directions inattendues. Aller vers l'amour c'est suivre le "flow" sans savoir où il va. Aller vers l'amour, c'est prendre le large et découvrir la puissance du cœur. Aller vers l'amour c'est redécouvrir la poésie de ce monde. »
Prendre conscience du soi
En devenant l'observateur de ce qui se passe sur l'écran de la conscience. En devenant plus présent à ce qui est, c'est toute votre force intérieure qui se manifeste, la force de la vie, elle-même. Une force impersonnelle et supérieure à celle du mental.
Cette compréhension vient toujours du cœur et toute pratique devrait surgir d'un désir joyeux, d'un mouvement authentique de la vie, pas d’un mental qui juge en bien ou en mal ou qui renforce le sentiment de moi individuel, un moi qui pense faire mieux que les autres.
Le soi ne se sent ni supérieur ni inférieur, il est. Il n'essaie pas de changer les autres ou de transformer le monde, il est l'observateur de la scène qui se joue devant lui. Le personnage que nous incarnons agit quand il peut le faire mais sans s'attacher à un résultat qu'il ne maîtrise pas.
Voir sa véritable nature
C'est de cette manière que le changement se produit de lui-même, sans qu'il faille lutter contre ceci où cela. La véritable liberté n'est pas de faire tout et n'importe quoi. Elle se situe dans la perception de ce qu'est la vie. L'effort consiste à ouvrir les yeux sur ce que nous sommes... le reste suit...
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